Les sciences de la vie en Ontario et au Québec : un corridor de collaboration
Une innovation et une collaboration remarquables ont eu lieu dans l’industrie des sciences de la vie pendant la pandémie de COVID-19. Cette collaboration a également été observée dans l’un des secteurs les plus solides du Canada, les sciences de la vie. S’étendant dans les provinces du Québec et de l’Ontario, le corridor Québec-Windsor représente un point d’ancrage de l’innovation, du talent, de la collaboration et des grappes industrielles – autant de signatures de ce que le Canada a à offrir aux investisseurs mondiaux dans les sciences de la vie.
Chaque étape le long du corridor présente des caractéristiques uniques et une spécialité pour compléter l’expertise canadienne en sciences de la vie. Tous se réunissent pour créer un écosystème collaboratif varié et dynamique, où les entreprises mondiales choisissent d’investir, d’innover et de progresser dans le domaine.
L’expertise de la Ville de Québec va des vaccins aux fibres optiques
Le secteur des sciences de la vie de la province du Québec est bien connu pour son environnement de collaboration. Le gouvernement du Québec appuie des projets d’avant-garde en améliorant les partenariats publics et privés par l’entremise de son Fonds d’accélération de la collaboration en santé. Ce programme fait partie de l’objectif ambitieux du Québec de devenir l’un des cinq principaux centres des sciences de la vie en Amérique du Nord d’ici 2027.
La capitale de la province du Québec, la Ville de Québec, possède une expertise en infectiologie et des centres de recherche de renommée mondiale. Son écosystème est extrêmement varié; il y a des géants mondiaux comme GSK, des réussites locales comme Medicago, et des entreprises en démarrage innovantes plus petites qui se concentrent sur la recherche vitale.
Le dynamisme de l’écosystème de la Ville de Québec se reflète dans les partenariats créés entre des entreprises de différentes tailles pour faire progresser la recherche, générer de l’innovation et développer la technologie, dans des domaines comme la fibre optique pour les soins de santé. L’Institut National d’Optique a créé une unité de biomedtech dans l’espoir de mettre l’optique et la photonique à l’avant-plan des technologies des sciences de la vie. OpSens, une société de Québec, a été reconnue dans le palmarès Technology Fast 500™ de Deloitte pour son un fil guide optique de mesure de pression de deuxième génération pour diagnostiquer et traiter les maladies coronariennes.
L’IA à Montréal mène à l’innovation des soins de santé
Au cours des dernières années, Montréal est devenue une puissance de la technologie de l’intelligence artificielle.
Des instituts comme Mila, un institut de recherche en intelligence artificielle et IVADO, l’Institut de valorisation des données, appliquent les connaissances et l’expertise en recherche pour utiliser l’IA afin de passer au crible les énormes quantités de données sur les soins de santé. La combinaison unique d’établissements de recherche universitaire de Montréal, son expertise en IA et en soins de santé et ses talents inégalés ont donné à la ville l’élan nécessaire pour se tailler une place à titre de centre mondial attrayant pour les sciences de la vie. Les investissements récents et les collaborations d’entreprises comme Novartis, Amgen, Roche et AstraZeneca ne sont donc pas surprenants.
La mentalité de collaboration des sciences de la vie de Montréal se fait également sentir au-delà des frontières provinciales. La société biopharmaceutique américaine Amgen, dont les principales activités canadiennes sont situées dans la grappe biomédicale de l’Ontario, s’est associée à Mila, à Montréal, pour faire progresser l’utilisation de l’IA dans le secteur des sciences de la vie. Bien qu’Amgen utilise déjà l’IA dans ses activités de recherche et développement et de fabrication, ce partenariat permettra à Amgen de tirer parti de l’expertise de Mila pour élargir ses connaissances de l’IA et de l’apprentissage profond afin d’accélérer la découverte et le développement de médicaments.
Ces partenariats et cette expertise de pointe ont permis à Montréal de devenir un chef de file dans le domaine des sciences de la vie et la ville continuera sûrement de progresser en tant que centre d’innovation en IA dans le domaine des soins de santé.
Le réseau de collaboration d’Ottawa favorise l’avancement des sciences de la vie
La capitale du Canada, Ottawa, est connue pour ses « innovations intelligentes dans le domaine de la santé » et comme un carrefour mondial pour les découvertes dans le domaine des soins de santé. De nombreuses entreprises en démarrage et des entreprises mondiales ont élu domicile dans cette ville, y compris Siemens Healthineers, qui a récemment annoncé un réinvestissement de 20 millions de dollars pour augmenter la capacité de fabrication nationale pour sa technologie d’analyse sanguine. De l’investissement de 20 millions de dollars, Siemens a reçu 2,5 millions de dollars du Fonds L’Ontario, Ensemble.
Le Fonds L’Ontario, Ensemble appuie la fabrication et l’innovation de produits liés à l’intervention en santé publique à l’égard de la COVID-19, et prépare le Canada à de futures urgences en santé publique. Les entreprises de l’ensemble de l’Ontario peuvent utiliser le fonds pour accroître leur capacité et leur innovation en matière de nouveaux produits.
Les actifs particuliers qui attirent les entreprises dans la région d’Ottawa comprennent : l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa, le plus grand centre de recherche cardiovasculaire du Canada; Génome Canada; Réseau de cellules souches; BioCanRx et Cadre, un réseau international qui relie la santé mentale et les services sociaux.
La région de Toronto rivalise avec les grandes villes nord-américaines en matière de soins de santé
L’industrie des sciences de la vie de la région de Toronto est l’une des plus importantes d’Amérique du Nord, offrant des emplois comparables de soins de santé à ceux de grandes villes américaines comme Boston et San Francisco.
Toronto abrite la plus grande concentration d’hôpitaux, d’instituts de recherche, d’incubateurs d’entreprises et de sociétés de capital-risque au Canada. Bon nombre de ces installations se trouvent dans le quartier Discovery District – 7 millions de pieds carrés d’espace consacré à la recherche et à l’innovation. La région de Toronto excelle également dans la fabrication et les essais cliniques, ce qui en fait un excellent endroit pour développer de nouvelles technologies et les mettre sur le marché.
L’Institut Vecteur, l’un des trois instituts de recherche en IA du Canada, est également situé à Toronto. La recherche de Vecteur s’étend sur plusieurs secteurs, mais elle a fait des progrès particuliers dans les sciences de la vie dans des sous-secteurs comme la médecine de précision et l’application analytique.
L’un des récents investissements de Toronto dans la fabrication de sciences de la vie est Sanofi, une société pharmaceutique française. En mars 2021, Sanofi a annoncé un investissement de 925 millions de dollars pour augmenter la capacité de production de vaccins dans son installation à North York. Les gouvernements fédéral et provincial investissent dans le projet, versant plus de 460 millions de dollars en soutien du Canada. Cet investissement permettra également de créer 1 225 emplois spécialisés dans la région de Toronto.
Une autre ressource bien connue dans le domaine des sciences de la vie à Toronto et partout en Ontario est le Princess Margaret Cancer Centre, un chef de file dans le domaine de la recherche sur les cellules souches et l’un des plus grands centres de traitement au Canada. Ce centre, ainsi que l’Université de Toronto, l’hôpital Hôpital du Mont Sinai de Toronto, le Centre for Cell and Vector Production et d’autres, ont remporté la reconnaissance de la région de Toronto en tant que chef de file en médecine régénérative.
La recherche médicale décolle à Hamilton
Hamilton renforce de plus en plus sa réputation en sciences de la vie et le secteur est récemment devenu le plus grand employeur de la ville. Hamilton possède des atouts dans le domaine de la bioingénierie et de la recherche cellulaire, et il possède l’un des plus grands réseaux hospitaliers du pays.
Hamilton abrite le parc de l’innovation de la McMaster University, dont la superficie dépasse les 700 000 pieds carrés. Ses laboratoires et ses bureaux sont des espaces à usage mixte pour les sciences de la vie, les matériaux de pointe et les technologies de l’information et des communications. Un atout dans l’écosystème des sciences de la vie est le Centre pour la commercialisation de la médecine régénérative. Ce Centre a établi un partenariat avec l’Université McMaster et démontre l’aspect innovation du Sud de l’Ontario, que la collaboration tout au long du corridor Windsor appuie davantage.
Parmi les autres actifs disponibles pour les entreprises qui cherchent à innover et qui s’intéressent aux activités de recherche et développement à Hamilton, mentionnons Synapse Life Science Consortium et le Global Nexus for Pandemics and Biological Threats.
Les incitatifs du Canada appuient la collaboration dans le domaine des sciences de la vie
L’industrie canadienne des sciences de la vie est soutenue par des incitatifs et des programmes qui sont offerts aux investisseurs.
Le programme Mitacs sert à établir des liens entre les partenaires privés et publics et à accroître la collaboration dans diverses industries au Canada. Un exemple de projet de ce genre concerne Johnson & Johnson Inc. Canada, qui est à la recherche d’un traitement thérapeutique à la scoliose à début précoce.
L’Initiative des supergrappes d’innovation est l’un des meilleurs exemples de l’écosystème collaboratif et de la nature novatrice du Canada. Travaillant en partenariat, les entreprises peuvent présenter une demande de financement pour des projets novateurs qui aident à résoudre les plus grands défis du pays. Par exemple, la Supergrappe de la fabrication de pointe a financé des projets, y compris les premiers ventilateurs fabriqués au Canada et un robot désinfecteur fabriqué au Canada.
Scale.AI, la Supergrappe des chaînes d’approvisionnement axées sur l’IA, a financé des projets visant à propulser l’innovation et le développement technologique dans les sciences de la vie. Par exemple, des entreprises de chaque province, y compris MCI OneHealth, PolyClinic, Altima Dental et Khure Health, se sont jointes aux laboratoires IVADO de Montréal pour créer une solution en IA afin d’optimiser le parcours de soins du patient entre les visites virtuelles, en personne et chez les spécialistes. Scale.AI soutient un autre projet qui vise à soutenir les soins à domicile auquel participent AlayaCare, CBI Health Centre, Bien chez soi et IntegraCare. Les entreprises collaborent avec l’Université polytechnique de Montréal pour accroître l’efficacité au moyen d’une plateforme d’IA.
La COVID-19 a complètement ébranlé le monde et a recentré l’objectif sur les sciences de la vie, mais aussi sur la collaboration mondiale. Le Canada a renforcé sa grappe des sciences de la vie déjà concurrentielle et a encouragé d’autres travaux de collaboration pour générer de l’innovation et surmonter les obstacles futurs. Avec des universités de calibre mondial et des chercheurs de renommée, des talents de grande qualité, des coûts d’exploitation faibles et une grande qualité de vie, le Canada est le lieu où investir et faire progresser les sciences de la vie.
Par l’entremise de ses bureaux régionaux au Québec et en Ontario, Investir au Canada travaille avec des partenaires pour mettre en contact les investisseurs mondiaux et les possibilités dans le domaine des sciences de la vie. Êtes-vous prêt à commencer? Contactez-nous pour communiquer avec un conseiller des services aux investisseurs.