Croissance durable : l’IDE au service de la révolution industrielle verte

La 28e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28) s’est tenue du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, aux Émirats arabes unis.  

Depuis le premier accord des Nations unies sur les changements climatiques, en 1992, cette conférence constitue une plateforme centrale où les pays s’unissent pour mesurer les progrès accomplis dans leurs réponses aux changements climatiques, soulignant l’urgence de s’attaquer à ce problème pressant à l’échelle mondiale. Par notre engagement collectif, nous pouvons nous faire les champions de la durabilité, en soulignant à quel point le partage des responsabilités et la coopération internationale sont importants à la préservation de notre planète pour les générations à venir. 

Laurel Broten, PDG d’Investir au Canada, a participé à ces discussions. Mettant en relief les possibilités qui s’offrent au Canada, en termes de croissance propre et d’investissement durable, elle explique comment l’investissement direct étranger (IDE) contribue à l’atteinte des objectifs de durabilité et pourquoi le Canada représente un vivier de propositions de valeur à même de convaincre les entreprises internationales d’investir dans l’énergie propre. 

La durabilité : le leadership du Canada prépare le terrain à un avenir plus vert 

Le Canada occupe le devant de la scène par ses efforts en faveur de la durabilité. En effet, il est l’un des pays les plus attrayants pour des projets d’énergie verte, ainsi que des mesures d’incitation dans ce domaine, en plus d’être l’un des pays phares du G7 dans le Green Future Index et l’un des pays les mieux placés au monde en matière de durabilité. 

Gardant le cap sur un avenir plus propre et davantage écophile, le Canada s’est engagé à canaliser les technologies et les systèmes énergétiques nécessaires pour atteindre ses objectifs ambitieux de réduire, d’ici 2030, les émissions de gaz à effet de serre et d’atteindre la carboneutralité, l’objectif zéro émission nette d’ici 2050. En accord avec cet engagement, Investir au Canada s’emploie à faire en sorte que le pays bénéficie d’IDE qui contribue à la réalisation des objectifs de durabilité. 

Dans ce parcours vers un tel avenir, les entreprises mondiales se cherchent un pôle d’investissement qui leur permettra de mettre en œuvre un programme d’action en durabilité. Dans ce contexte, le Canada, par sa position stratégique face aux exigences croissantes des investissements verts fructueux, constitue, pour les entreprises porteuses de projets verts, une proposition de valeur convaincante. Avec son bouquet d’énergies vertes qui valorisent le potentiel des filières hydrogène, hydroélectricité, éolienne et solaire, biocarburants et minéraux essentiels, sans compter son environnement de politiques favorables à l’énergie propre, ni sa main-d’œuvre diversifiée et hautement qualifiée, le Canada offre aux entreprises mondiales décidées à s’engager sur la voie d’un avenir plus vert, de nombreuses perspectives.  

Voici un tableau des investissements récents, témoins du leadership du Canada dans l’innovation verte :  

• Northvolt (Suède), implantée à Saint-Basile-le-Grand et à McMasterville (Québec) : 

• Pôle de batteries pour véhicules électriques, cette usine, regroupant une unité de matériaux actifs de cathode (MAC), une unité de fabrication de cellules de batteries et une unité de recyclage de batteries, aura une capacité de production annuelle à hauteur de 60 GWh, soit une capacité suffisante pour alimenter un million de VE.  

• Valeur estimative de l’investissement : 7 milliards de dollars 

• Groupe Rio Tinto (Royaume-Uni), implanté à Saguenay-Lac-St-Jean (Québec) : 

• Rio Tinto y installera une usine d’aluminium de pointe, comptant parmi les plus efficaces et les plus propres au monde, produisant de l’aluminium à faible teneur en carbone à usage des transports, de la construction, de l’électricité et des biens de consommation. La nouvelle fonderie génère, par tonne d’aluminium produite, sept fois moins de gaz à effet de serre que la moyenne de l’industrie.  

• Valeur estimative de l’investissement : 1,4 milliard de dollars  

• Umicore (Belgique), implantée à Loyaliste (Ontario)  

• Umicore est en train de construire une usine de production de matériaux pour batteries, d’une capacité équivalant à 35 GWh, afin de desservir le marché nord-américain des batteries de VE.  

• Valeur estimative de l’investissement : 2,1 milliards de dollars  

• Cellcentric (Allemagne), implantée à Burnaby (Colombie-Britannique) 

• Cette installation de piles à combustible produit des piles à hydrogène au service du camionnage long-courrier. 

• Air Liquide (France), implantée à Bécancour (Québec)  

• Alimentée à l’énergie renouvelable, cette installation atteint aujourd’hui, par jour, une production de 8,2 tonnes d’hydrogène à faible teneur en carbone. À la différence du processus de production d’hydrogène traditionnel, cette nouvelle unité de 20 MW fera l’économie d’environ 27 000 tonnes de CO2 par an, ce qui équivaut aux émissions de 10 000 voitures par an.  

L’engagement du Canada en faveur de la durabilité, de l’énergie propre et de l’innovation trouve un écho favorable auprès des investisseurs et s’inscrit pleinement dans la voie d’un avenir durable et résilient.   

IDE : ses retombées bénéfiques se répercutent sur le développement durable 

Outre la croissance financière, l’IDE, en injectant des capitaux dans des projets et des initiatives de durabilité, facilite ainsi la conception et la mise en œuvre de technologies innovantes et de pratiques écoénergétiques. À son tour, cette contribution, un facteur de réduction de l’empreinte carbone, accélère la transition vers un avenir plus vert et plus durable tant pour le Canada que pour le reste du monde. 

Par sa nature collaborative, l’IDE favorise la coopération internationale, en faisant tomber les barrières au service d’un objectif commun. Pour le Canada, et dans la mesure où ses objectifs de durabilité en dépendent, l’IDE est vital en apportant les ressources nécessaires à la mise en œuvre de projets complexes, de grande échelle, qui favorisent l’innovation dans le domaine des technologies durables. 

Alors que le monde est engagé dans la transition vers des sources d’énergie non émettrices, il est indéniable que le parcours n’est pas sans embûches et qu’il ne se fera pas du jour au lendemain. Tout comme la révolution industrielle a posé de grands défis, la nouvelle révolution verte présente son propre ensemble de complexités et de possibilités à mesure que nous passons à des projets de production d’énergie verte industrielle et durable. Pour les entreprises qui souhaitent saisir ces possibilités en en faisant autant d’investissements fructueux, le Canada se démarque en étant une destination de premier plan au niveau mondial. 

Les défis qui se présentent à nous sont interdépendants et exigent des efforts concertés si nous voulons instaurer un changement durable. Fort de nos efforts collectifs porteurs d’un avenir plus vert, Investir au Canada entend bien poursuivre son action dans ce sens pour que le Canada bénéficie d’un avenir plus vert, plus durable et plus prospère.