Le Canada, un environnement idéal pour les entreprises du secteur de la mobilité grâce aux cerveaux de la technologie et à la puissance manufacturière
Le Michigan et l’Ontario sont les deux plus importants marchés de la construction automobile en Amérique du Nord. Pendant que le Michigan construit davantage de véhicules, les compétences du Canada en matière de technologie, de talents et de commerce ont fait de l’Ontario le meilleur endroit pour les entreprises du secteur de la mobilité dans un monde de plus en plus axé sur les technologies. Et cela vaut également pour les marques automobiles américaines.
Aujourd’hui, l’Ontario a le privilège d’accueillir le siège social de cinq fabricants internationaux d’équipement d’origine : Fiat Chrysler Automobiles, Ford, General Motors, Honda et Toyota. Ensemble, ces entreprises assemblent plus de deux millions de véhicules chaque année dans leurs usines canadiennes.
Elles sont approvisionnées par un écosystème de près de 700 fournisseurs de pièces de partout au pays et un bassin de talents dont les domaines d’expertise touchent la robotique, l’apprentissage par renforcement, la vision par ordinateur, la cybersécurité et la technologie logicielle automobile.
Pourquoi les constructeurs automobiles américains innovent-ils au Canada?
Étonnamment, malgré l’importance de l’activité dans le secteur au Canada, on ne compte aucun constructeur automobile canadien. Pourtant, le Canada, et en particulier l’Ontario, demeure une destination prisée par les marques de mobilité américaines à la pointe de la technologie. Cela s’explique par sa position unique qui en fait l’un des seuls endroits en Amérique du Nord ayant une expertise solide de la construction automobile et par la présence de cinq supergrappes d’innovation.
Par conséquent, de nombreux constructeurs automobiles américains investissent ailleurs que dans leurs usines canadiennes en ouvrant également des centres de recherche et développement (R et D) qui travaillent à l’élaboration de logiciels de pointe pour les secteurs de l’automobile et de l’IA au Canada :
- Uber a annoncé son intention d’investir 200 millions de dollars dans l’expansion de son centre de conduite automatisée à Toronto.
- Ford s’est engagé à investir 500 millions de dollars en 2017 dans la création de son centre de R et D à Ottawa, et a depuis annoncé un investissement supplémentaire de 380 millions de dollars dans ses activités à Ottawa, à Waterloo et à Oakville.
- En périphérie de Toronto, General Motors a établi un centre de R et D qui se concentre sur un logiciel de conduite autonome. Et en mai, la société a annoncé qu’elle allait créer une piste de 55 acres que les ingénieurs pourront utiliser pour mettre au point de nouveaux systèmes embarqués perfectionnés à son usine d’assemblage d’Oshawa.
S’établir au Canada permet également aux entreprises américaines de se rapprocher des innovations et des activités des principales entreprises locales qui les soutiennent, notamment BlackBerry QNX, à Ottawa, et Linamar, le deuxième plus grand fabricant de pièces d’automobile du Canada. Le logiciel de QNX est maintenant intégré à plus de 150 millions de véhicules de la prochaine génération pour des clients tels que Ford, GM et Hyundai; et Linamar s’est récemment associé au gouvernement canadien afin de tirer parti du programme des supergrappes d’innovation. Dans cet esprit, Linamar devrait investir 500 millions de dollars, notamment dans l’ouverture d’un centre d’innovation au sein d’une grappe de construction automobile de pointe en Ontario.
Assurer la réussite des constructeurs de véhicules électriques et de véhicules autonomes
Le Canada, l’un des rares pays disposant d’énormes réserves naturelles des minéraux servant à la fabrication des batteries au lithium-ion utilisées pour les véhicules électriques, propose un programme fédéral d’encouragements fiscaux qui incite les entreprises canadiennes de toutes tailles et de tous les secteurs à faire de la R et D au Canada : le crédit d’impôt à l’investissement (CII) de RS&DE.
Ajoutons à cela les nombreux centres canadiens de recherche et d’innovation et les liens solides de R et D entre les établissements d’enseignement et le secteur, et vous comprendrez pourquoi Tesla a arrêté son choix sur la Nouvelle-Écosse pour y ouvrir un centre de R et D et ainsi tirer parti des recherches de pointe menées sur les batteries automobiles.
À mesure que le secteur se transforme en s’éloignant des véhicules à carburant, de plus en plus d’entreprises commencent à construire des véhicules hybrides ou électriques dans leurs usines d’assemblage canadiennes. Toyota, constructeur du RAV4 Hybride dans la région de Toronto, vient d’annoncer que ses ventes de véhicules électriques avaient augmenté de 56 % comparativement à la même période de l’an dernier. Et Chrysler construit aujourd’hui la première minifourgonnette hybride, la Pacifica, au Canada.
Les fabricants internationaux se tournent également vers le Canada en raison de l’abondance et de la qualité des talents du secteur des STIM issus des milieux universitaires, comme l’Université de Toronto, qui compte parmi les 20 meilleures universités du monde, et l’Université de Waterloo, dont les diplômés se classent au deuxième rang des personnes les plus souvent embauchées par les entreprises de la Silicon Valley. Selon Statistique Canada, l’Ontario forme à elle seule plus de 40 000 diplômés du secteur des STIM chaque année.
De plus, les coûts sont abordables au Canada par rapport aux États-Unis, ce qui va dans le sens des efforts fournis par les entreprises du secteur de la mobilité pour progresser dans des domaines tels que les véhicules connectés et les infrastructures partagées. Alors qu’on estime que 2,4 millions de postes demeureront vacants dans le secteur automobile aux États-Unis d’ici 2028, il faut tenir compte de ceci : la disponibilité de travailleurs spécialisés dans le secteur automobile en Ontario fait de celle-ci l’une des meilleures destinations, avec plus de 100 000 emplois directs et des milliers d’emplois indirects dans des collectivités de la province.
Le gouvernement canadien offre de nombreux programmes et mécanismes incitatifs afin de soutenir les entreprises américaines du secteur de la mobilité. Et les ententes de libre-échange du Canada permettent d’approvisionner facilement non seulement le marché américain, mais aussi les marchés internationaux. Pourtant, lorsque les membres d’Investir au Canada échangent avec les entreprises américaines, ils découvrent souvent que bon nombre d’entre elles ne savent pas où trouver les occasions au Canada.
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